Essai Infiniti Q50S hybride

Essai Infiniti Q50S hybride

Par Jean-Michel Lainé le .

Infiniti lance le premier modèle de la gamme Q, la Q50, qui vient remplacer la G37 avec un design très soigné, de nombreuses évolutions technologiques ainsi que de nouvelles motorisations dont celle-ci, une hybride pour des performances et pas trop de CO2

Infiniti lance le premier modèle de la gamme Q, la Q50, qui vient remplacer la G37 avec un design très soigné et de nombreuses évolutions technologiques. Infiniti est certes une marque premium mais encore loin des 3 allemands en termes de notoriétés. Pour palier ceci, la marque japonaise fait feu de tous bois en s'attaquant au design, aux motorisations et à la technologie embarquée pour le confort et la sécurité. Pour se distinguer, la Q50 peut compter sur un dessin véritablement singulier dans la catégorie.

Il faut reconnaître qu'esthétiquement notre Infiniti Q50 affiche de sérieux arguments. La face avant est particulièrement soignée avec une allure presque plus sportive qu'élégante. On remarque la calandre noire cerclée de chrome dont les bords prolongent les nervures très marquées du capot. De part et d'autre, les projecteurs donnent à notre Q50 un air déterminé, on trouverait presque une inspiration dans le regard de certains reptiles. Les boucliers sont particulièrement travaillés avec du relief et des angles multiples. Les antibrouillards ne le sont pas moins. On retrouve de toute évidence l'inspiration des concept cars de la marque. De profil ou de 3/4, on remarque d'autant plus tout le soin apporté à cet avant. S'il plonge vers la route avec détermination, l'arrière est pour sa part plus massif avec la quasi absence d'arrêtes et bien plus de rondeurs. Deux joncs chromés ajoutent une touche d'élégance et l'extrémité du coffre intègre un léger et discret becquet. La sportivité de la motorisation est tout juste soulignée par les deux larges sorties d'échappement. Le profil s'agrémente de quelques originalités pour se faire remarquer à l'image de la forme des chromes à l'extrémité des vitres arrière et sur les poignées des portières. Vers l'avant, on note inévitablement le mot  hybrid  dévoilant sa motorisation.

A la mise en route, aucun bruit, on est en mode 100% électrique. Ensuite selon notre conduite, la Q50 passe de l'électrique au thermique et inversement en toute discrétion. Seul un coup d'oeil sur les synoptiques disponibles permettent de s'en rendre compte. La conduite est l'occasion d'apprécier la toute nouvelle direction électronique c'est-à-dire sans liaison mécanique entre le volant et les roues. Il faut reconnaître que le système est particulièrement étonnant avec une direction qui s'adapte au différents modes de conduite proposés. Plus ou moins résistive et incisive, elle remonte tout de même de nombreuses informations sur la route tout en gommant ses petites imperfections. C'est étonnant et cela peut parfois surprendre dans des courbes à bonne allure mais globalement, cette technologie se montre tout-à-fait pertinente. On apprécie la conduite de cette auto, agréable dans sa direction et vive avec sa motorisation hybride de 364 chevaux qui combine un moteur électrique avec un moteur V6 essence de 3.5 L. Très dynamique en étant capable d'abattre le 0 à 100 en 5.1 secondes, il n'émet que 144 g/km de C02. Les amateurs de V6 retrouveront toute la souplesse de cette architecture et son doux feulement à mi régime, mais regretteront très certainement de ne pas l'entendre plus lors d'une conduite un peu plus engagée.

A bord, on apprécie la place disponible à l'arrière au détriment d'un coffre peu fonctionnel. A l'avant, en plus des sièges qui offrent un bon confort et un bon maintien, on note plusieurs bonnes idées. On peut citer les grandes palettes au volant en magnésium qui facilitent une conduite sportive, mais surtout l'élégante console centrale avec ses deux écrans tactiles superposés. Ceci permet de toujours avoir la navigation en haut et d'autres informations en bas comme la musique ou des applications. Les boutons de la climatisation restent malgré tout bien physiques. L'ensemble est particulièrement ergonomique en dehors du zoom avec 2 doigts qui est peu sensible. Tout en bas, devant le levier de vitesses, un bouton permet de sélectionner le mode de conduite qui joue notamment sur la fameuse direction électronique.

Bilan essai Infiniti Q50S hybride
Bilan essai Infiniti Q50S hybride

Bilan essai Infiniti Q50S hybride

Au final, la nouvelle Q50 tranche très nettement avec sa devancière qu'était la G37. Avec un style bien plus affirmé à l'extérieur comme à l'intérieur, cette nouvelle motorisation hybride de 364 chevaux et un équipement électronique très complet, Infiniti propose une auto à la fois haut de gamme et distinctive dans la catégorie pour ceux qui ne veulent pas rouler comme tout le monde. Pour rouler tout de même un peu comme tout le monde, la Q50 est maintenant proposée avec un moteur 4 cylindres diesel 2.2 litres de 170 chevaux qui a l'avantage de n'émettre que 114 g/km de CO2.

On aime bien

  • Le dessin très distinctif dans la catégorie
  • Le système hybride réussi et dynamique
  • La direction électronique informative

On aime moins

  • Les écrans tactiles pratiques mais très salissants
  • La direction qui en ajoute parfois un peu
  • La sonorité du V6 trop discrète
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