Essai Mazda Mazda3 2.0 MZR 151 i-Stop

Essai Mazda Mazda3 2.0 MZR 151 i-Stop

Par Jean-Michel Lainé le .

Mazda agrémente sa dynamique Mazda3 2 litres MZR de la technologie i-Stop. Un système discret de start/stop pour réduire la conso

Mazda ajoute la technologie start/stop sur sa familiale compacte, la Mazda 3. C'est sur la plus grosse motorisation essence que le constructeur japonais propose cette technologie, le moteur 2 litres qui affiche de belles performances avec 151ch à 6200tr/min et 191Nm à 4500tr/min. L'intérêt de la Mazda 3 MZR 2 litres i-Stop en comparaison avec la version normale, est de réduire la consommation sur ce moteur qui s'utilise dans la partie moyenne et haute des régimes. Un comportement un peu sportif qui devrait donc profiter de cet apport technologique pour faire baisser aussi ses émissions de CO2 et participer à augmenter le confort à bord avec du silence lorsqu'on est arrêté aux feux.

L'esthétisme de la Mazda3, le confort et l'accueil à bord est identique à la Mazda 3 MZ-CD que nous avions essayée auparavant. A bord à l'avant comme à l'arrière, l'accueil est confortable et préservé lors des vacances grâce à un volume de coffre suffisant pour les bagages de 4 personnes. L'abondance de boutons sur la console centrale et le volant est toujours un signe distinctif de l'intérieur de cette Mazda 3 surtout la nuit lorsque tout ceci s'illumine de bleu, de rouge et d'orangé. Cette version i-Stop possède un bouton spécifique pour activer ou désactiver la fonction i-Stop. Sur le tableau de bord, un témoin niché en bas du tachymètre s'illumine pour indiquer que la fonction i-Stop est active et que le moteur est arrêté.

Comment ça marche ? Avant tout, il faut un certain nombre de conditions pour que la fonction puisse se mettre en action. Les principales et les plus contraignantes à l'usage, sont que les dégivreurs de pare-brise avant/arrière ne doivent pas être en marche (l'hiver ce n'est pas évident), que la température intérieur doit être assez stabilisée (pas d'écart trop important entre la température réelle de l'habitacle et celle souhaitée), que le moteur est suffisamment chaud et que la batterie est en bonne état de charge. Lorsque toutes ces conditions principales sont réunies, la technologie i-Stop peut se mettre en route selon les conditions de conduite.

Lorsqu'on s'arrête avec le moteur au ralenti donc en enlevant son pied de la pédale d'accélérateur pour être sûr de ne pas l'effleurer, on passe au point mort et relâche l'embrayage. Ces conditions réunies, le moteur s'arrête discrètement et le témoin i-Stop s'illumine au tableau de bord. Ceux qui ont l'habitude d'attendre au feu avec la première enclenchée devront changer leurs habitudes pour profiter de ce système. Le temps d'arrêt du moteur est largement suffisant pour toute la durée de la plupart des feux rouges. Lorsque le feu passe au vert, le moteur redémarre dès qu'on enfonce la pédale d'embrayage avant même de passer la première. Le moteur se met en route discrètement et on démarre comme on le ferait normalement, il n'y a pas besoin de s'adapter au système i-Stop qui est totalement transparent.

Le redémarrage ne fait pas appel au démarreur comme c'est le cas de certains systèmes stop/start concurrents. Mazda a fait le choix de relancer le moteur en allumant un cylindre idéalement arrêté. Pour l'arrêter au mieux, l'électronique contrôle la position des pistons avant de stopper le moteur. Un des cylindres est par conséquent arrêter avec un taux de compression suffisant pour être relancé simplement en l'allumant. Mazda annonce qu'il suffit de 0.35s pour le relancer mais on constate surtout qu'il se remet en route de façon très discrète comme c'est le cas sur des véhicules plus haut de gamme.

Le regret qu'on peut avoir avec ce choix est que de nombreux paramètres doivent être réunis pour que la fonction i-Stop se mette en marche. Le plus perceptible est la température du moteur et l'utilisation du chauffage de l'habitacle jusqu'à une température stabilisée. L'hiver il faut parcourir de nombreux kilomètres avant que i-Stop s'enclenche. Sur un trajet d'une vingtaine de kilomètres, il peut ne pas se mettre en route puisque toutes les conditions ne sont pas réunies pour un redémarrage aussi rapide que discret.

Bilan essai Mazda Mazda3 2.0 MZR 151 i-Stop
Bilan essai Mazda Mazda3 2.0 MZR 151 i-Stop

Bilan essai Mazda Mazda3 2.0 MZR 151 i-Stop

La Mazda3 MZR, i-Stop ou pas, apparaît comme une familiale compacte homogène tant au niveau du confort que de l'équipement ou de l'agrément de conduite. Le moteur essence 2 litres offre de très bonnes performances pour un usage quotidien agréable et même un peu sportif si on le souhaite. Il peut donc recevoir la technologie i-Stop pour réduire la consommation d'environ 1 litre aux 100 en ville ainsi que les émissions de CO2.

L'i-Stop arrête et relance le moteur de façon très discrète et rapide. La mise en oeuvre est une vraie réussite, on regrette juste que beaucoup de conditions doivent être réunies pour que cela fonctionne. Parmi celles-ci on en retient particulièrement deux : la stabilisation de la température de l'habitacle (pour limiter l'utilisation du chauffage ou de la climatisation) et la température du moteur qui doit être suffisante. Selon la saison, il faut donc faire plus ou moins de kilomètres pour pouvoir profiter du système. En dehors de ce point, la fonction i-Stop s'est montrée efficace et surtout discrète à l'usage. N'hésitez pas à vous reporter à l'essai de la Mazda3 MZ-CD pour plus de photos sur la Mazda3.

On aime bien

  • Discrétion du i-Stop
  • Motorisation agréable
  • Accueil et confort à bord

On aime moins

  • Délai avant usage de l'i-Stop
  • Innombrables boutons
  • Revêtement du coffre glissant
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