Essai Volkswagen Coccinelle Cabriolet 1.6 TDI 105

Essai Volkswagen Coccinelle Cabriolet 1.6 TDI 105

Par Jean-Michel Lainé le .

Un an après l'arrivée de la nouvelle Coccinelle qui reprend son patronyme historique, Volkswagen en propose une version cabriolet dans le plus pur style rétro avec si l'envie nous en dit, 3 déclinaisons : 50's, 60's et 70's. En route cheveux au vent !

Un an après le lancement de la Coccinelle, Volkswagen la décline enfin en cabriolet sur la plate-forme de la Golf 6. La ligne élégante, la véritable capote en toile avec une ouverture et une fermeture en un temps record et bien entendu l'ambiance inimitable emprunte de nostalgie, sont les ingrédients majeurs qui composent cette Coccinelle cabriolet. Comme sa devancière avec son toit rigide, elle est bien sûr personnalisable jusque dans le nom apposé sur le petit coffre. Deux finitions sont disponibles pour un design plutôt Vintage ou Sport, et trois séries spéciales pour nous replonger au coeur d'une époque : 70's, 60' et même 50's avec laquelle nous prenons la route du bord de mer sur la côte Amalfitaine. La nôtre est animée par le moteur diesel TDI de 105 chevaux secondé par une boîte de vitesses manuelle. Cheveux au vent sans le filet anti-remous, juste au soleil avec celui-ci ou complètement à l'abri capote fermée, la Cox cabrio propose trois façons de voyager ou tout simplement de vivre son quotidien avec le sourire.

Avec une longueur augmentée de 15.2 cm, une largeur de 8.4 mais une ligne de toit abaissée de presque 3 cm en comparaison avec l'ancienne New Beetle Cabriolet, la Coccinelle reprend les traits du Coupé en étant moins ronde et bien plus dynamique esthétiquement. Le petit becquet présent sur toutes les finitions souligne d'ailleurs ces nouveaux traits légèrement plus sportifs. On retrouve à l'avant les optiques à la forme arrondie si caractéristiques de la VW tout comme le capot tout en courbe et droit sur sa partie inférieure. Cette forme se retrouve par symétrie sur l'ouverture du coffre à l'arrière. Les feux ronds laissent la place à une forme plus conventionnelle qui élargie la silhouette de la poupe. Un liseré chromé fait tout le tour de l'habitacle pour séparer la carrosserie des vitres et de la capote. On remarque au passage le pare-brise court qui laisse beaucoup d'espace au-dessus de la tête pour véritablement se sentir à l'air libre. La qualité de la capote disponible en noir ou en beige, apporte à la Coccinelle une touche d'élégance propre aux cabriolets. Avec sa mousse et sa natte de rembourrage en deuxième couche, l'isolation phonique est réussie même à une vitesse élevée sur l'autoroute. Fermée, la ligne de toit étant moins haute, la luminosité est forcément légèrement réduite tout comme l'espace sous le pavillon aux places arrière. Ouverte, le pourtour de l'habitacle est parfaitement uniforme même si la capote pliée est toujours visible pour conserver un style d'antan. On peut alors installer le taud pour une plus jolie silhouette, celui-ci remplit toutefois presque la totalité du coffre lorsqu'on ne s'en sert pas et surtout empêche la fermeture de la capote. Le filet anti-remous condamne l'utilisation des places arrière mais se révèle particulièrement efficace pour permettre de profiter de son cabriolet par des températures un peu fraiches. On regrette d'ailleurs l'absence d'un chauffage de nuque par exemple, mais le chauffage et les sièges chauffants sont déjà bien efficaces. Enfin pour la sécurité, des arceaux de sécurité invisibles sont présents. Même si on a l'impression que plus grand chose ne nous protège, ces arceaux se déploient en quelques millisecondes. Ce nouveau système plus léger de 50% permet aussi à Volkswagen de proposer un dossier fractionnable et rabattable pour la banquette arrière de façon à pouvoir transporter des objets un peu longs dans le coffre. L'intérieur est en tous points comparable avec sa soeur au toit rigide. On retrouve notamment la planche bord de la teinte de la carrosserie avec la boite à gants supérieure et un combiné d'instrument tout en rondeur en parfaite harmonie avec les courbes de la voiture.

Sous le soleil, en bord de mer, on se prend à flâner sur les routes confortablement installé dans cette Coccinelle cabriolet. L'ambiance qu'elle propose n'est de toutes les façons pas destinée à une conduite sportive mais plutôt à une balade bucolique. Le pare-brise court et le pourtour de la carrosserie pas trop haut procurent une belle sensation d'espace et de liberté au volant surtout si on abaisse les 4 vitres et omet le filet anti-remous pour avoir du vent dans les cheveux. Avec cet accessoire, la sensation de liberté est moins présente à l'image du vent qui ne vient presque plus troubler la chevelure, mais le soleil nous réchauffe toujours. La Coccinelle se fait également apprécier lorsqu'on passe d'une configuration à l'autre, d'ouverte à fermée et inversement. La manoeuvre s'effectue en seulement 9.5 secondes à l'ouverture et 11 à la fermeture, des chiffres qui figurent sans doute parmi les plus petits du marché si on exclue les toits pivotants. Le couple de notre moteur 1.6 TDI de 105 chevaux nous transporte avec une certaine douceur sans brutalité, une caractéristique qui convient parfaitement à ce cabriolet qui serait encore plus agréable en choisissant une boîte DSG pour se laisser porter. Pour profiter au maximum de l'ambiance, il faut de toutes les façons ne pas trop solliciter le moteur pour ne pas entendre le son du diesel. Même s'il est peu présent, sa musique ne convient pas au ressenti à bord. Cette édition 50's avec sa robe noire, ses jantes en alliage de 17 pouces avec ses pneus à flancs hauts, ses enjoliveurs chromés, etc. nous berce d'une ambiance nostalgique qu'un moteur essence ne viendra pas perturber.

Bilan essai Volkswagen Coccinelle Cabriolet 1.6 TDI 105
Bilan essai Volkswagen Coccinelle Cabriolet 1.6 TDI 105

Bilan essai Volkswagen Coccinelle Cabriolet 1.6 TDI 105

Fort de l'estime portée à sa Coccinelle, Volkswagen en propose un version cabriolet qui soigne davantage encore son Sex Appeal. Il faut reconnaître que sa jolie capote qui se manoeuvre en une dizaine de secondes, ses petites touches de chrome et sa bonne bouille générale donnent envie de prendre la route juste pour le plaisir, même si ses nouveaux traits tendent légèrement plus vers la sportivité. Le moteur TDI de 105 chevaux convient parfaitement pour un usage quotidien et flâner sous le soleil printanier à condition de ne pas trop le solliciter pour que sa sonorité ne vienne pas contrarier l'image d'Epinal. Bien sûr le coffre n'est pas très grand, bien sûr le taud n'est pas forcément très pratique à utiliser et bien sûr il lui manque certainement quelques petits accessoires comme le chauffage de nuque bien agréable à l'intersaison, mais la Coccinelle cabriolet offre bien d'autres arguments qui sauront séduire celui qui cherche une voiture pas trop répandue et particulièrement attachante. Le pare-brise court qui ne recule pas trop, la sensation de liberté à bord et la capote qui s'ouvre en seulement 9.5 secondes pour profiter de la moindre éclaircie sont des arguments valables pour l'amateur de voyage au grand air. Depuis 1949 et la première apparition de ce cabriolet, les choses ont bien changé mais la magie opère toujours lorsqu'on se met au volant de cette auto qui figure sans doute parmi la plus connue au monde. Cette Cox est disponible à partir de 20890 euros, notre modèle  50's  avec son moteur 1.6 TDI 105 à partir de 29690 euros. Le surcout par rapport au Coupé à motorisation et finition équivalente est d'environ de 2300 euros.

On aime bien

  • Le plaisir de conduite
  • L'ouverture rapide de la capote
  • Le filet anti-remous efficace

On aime moins

  • Volume du coffre
  • Sonorité du moteur diesel
  • Manipulation du taud
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Photos essai Volkswagen Coccinelle Cabriolet 1.6 TDI 105

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