Essai Chevrolet Captiva 2.2 VCDi 184 4WD
Chevrolet lance pour son centenaire de nombreux modèles dont ce nouveau Captiva qui change de style à l'avant et de motorisation
Chevrolet lance son nouveau Captiva en 2011, une année phare pour le marque qui fête cette année ses 100 ans et ses 75 ans de SUV si on considère que le Chevrolet Suburban en était le précurseur pour la marque américaine. Sur le nouveau Captiva arrive avec une nouvelle ligne et de nouvelles motorisations. La nouvelle ligne ne concerne pas l'arrière du véhicule qui reste totalement inchangé. C'est donc sur l'avant qu'on trouve un nouveau dessin. Pour animer cette gamme 2011 disponible en 2 ou 4 roues motrices, Chevrolet propose deux motorisations diesel dès le lancement. Un V6 essence viendra par la suite en fin d'année 2011. Par contre, toutes les motorisations ne sont pas proposées sur toutes les transmissions, c'est-à -dire que si vous souhaitez un Captiva 4 roues motrices, il faudra nécessairement opter pour le 2.2 VCDi de 184 chevaux, le modèle essayé maintenant avec sa boîte automatique. Le 2.2 VCDi de 163 chevaux n'est disponible que sur les versions 2 roues motrices. Dans tous les cas, en plus de son prix, Chevrolet mise sur un équipement pléthorique dès l'entrée de gamme pour convaincre : CD/MP3 avec commandes au volant, bluetooth, climatisation (une zone), radars de recul, frein de parking électrique, rétroviseurs dégivrants, anti-patinage ESC et limiteur de vitesse en descente, aide au démarrage en côte, etc.
Un petit galop d'essai au volant de la version V6 essence VVT du Captiva n'était pas vraiment convaincant tant l'embrayage semble patiner. Il oblige à largement anticiper les manoeuvres pour au final n'avoir que peu de reprises malgré les performances annoncées. Sans doute que la version finale annoncée en fin d'année 2011 sera plus convaincante... mais si on ajoute à ceci la sonorité du bloc V6, on prend le volant du VCDi de 184 chevaux qui arrive bientôt sur nos routes, avec un certain préjugé. Sur notre Captiva, le bloc diesel est couplé à une boîte automatique à 6 rapports et une transmission 4 roues motrices. Les passages de rapports sont toutefois assez discrets sur cette boîte automatique classique, c'est à dire sans double embrayage. Surtout, les relances sont relativement franches et la sonorité étonnamment discrète. C'est même sans doute un des points forts de ce bloc 2.2 VCDi de 184 chevaux, sa discrétion. En roulant à un régime régulier, on ne l'entend quasiment pas dans l'habitacle. On entend bien plus les bruits de roulement ou aérodynamiques que ceux du moteur en régime de croisière. Une autre bonne surprise est la tenue de route de ce SUV qui s'approche du sentiment de confort d'un Crossover, aux aptitudes plus routière par nature. On n'a pas un guidage incisif pour autant, mais force est de constater que le Captiva est assez dynamique à la conduite. Le plus de ce Captiva est d'offrir dès l'entrée de gamme, bon nombre d'assistance dont le système de régulation de la vitesse en descente, une fonction spécifique de l'ESP. Très utile lorsque la route est enneigée ou verglacée comme sur cet essai, il permet une fois le premier rapport enclenché en mode manuel, de réguler automatiquement la vitesse de descente de l'auto. On peut descendre un peu plus vite en étant sur le deuxième rapport, il faut par contre être arrêté et sur le premier rapport pour pouvoir enclencher sur système qui est rappelé au tableau de bord par un petit voyant vert. Une fois enclenché, on ne touche plus aux pédales, on se contente de guider la voiture avec le volant, l'électronique se charge de gérer l'adhérence des 4 roues au mieux. C'est convaincant et rassurera certainement les moins aguerris dans ce genre de situations.
L'habitabilité est importante sur le Chevrolet Captiva 2011. Vendu pour 7 places avec les sièges dissimulés dans le plancher du coffre, l'espace pour les deux premiers rangs est très correct. Le troisième rang profite lui aussi de véritables sièges avec un peu d'espace pour les jambes, un accueil suffisant pour des enfants dans de bonnes conditions. La sellerie sur notre version haut de gamme (LTZ) est agréable et l'équipement complet même si par exemple la climatisation n'a qu'une seule zone ou les sièges chauffants n'ont qu'un seul niveau. On peut aussi dire que la finition est en progrès même si l'ensemble manque un peu de chaleur
à l'image du tableau de bord un peu triste ou encore des plastiques présents sur la planche de bord et la console centrale. Pour l'équipement, on apprécie de pouvoir brancher son lecteur MP3 dès l'entrée de gamme du Captiva ainsi que la connectivité bluetooth pour les plus technophiles d'entre vous. Enfin, le GPS est un peu compliqué à utiliser avec les nombreux menus, mais le large écran tactile offre un confort d'utilisation indéniable.
Bilan essai Chevrolet Captiva 2.2 VCDi 184 4WD
Pour son nouveau Captiva, Chevrolet lui offre des nouvelles motorisations et un nouveau coup de crayon sauf pour l'arrière qui ne change pas d'un iota. Dommage au regard des changements à l'avant. Côté moteur, le 2.2 VCDi est disponible en 163 et 184 chevaux, celui de cet essai. Cette motorisation la plus puissante donne accès aux 4 roues motrices, le 163 s'accompagne des 2 roues motrices. Avec la boîte automatique couplée à ce bloc diesel de 184 chevaux, on profite d'une motorisation agréable sur la route et surtout étonnamment discrète. Le Captiva par rapport à l'ancienne génération, met l'accent sur la richesse de l'équipement. Il propose une entrée de gamme bien équipée dans laquelle on trouve par exemple l'anti-patinage et le régulateur de vitesse en descente, un gage de sécurité pour ceux qui ne sont pas à l'aise sur la neige ou la glace. Un simple bouton à droite de l'horloge permet de l'enclencher pour amorcer une descente en toute sécurité. Outre cet accessoire et sa motorisation, on peut noter l'habitabilité intéressante du Captiva. Même en 7 places avec les sièges dans le plancher du coffre, les deux sièges du rang trois ne sont pas ridicules, des enfants y sont très correctement logés. Bien sûr la finition même si elle est en hausse n'est pas exceptionnelle, mais le Captiva est bien équipé et permet surtout à ceux qui en ont besoin, d'avoir un SUV en 2 roues motrices à partir de 22990€ en prix de lancement. Ensuite, il passera à 27890€. Le Captiva essayé ici en version 4 roues motrices permanentes, est équipé du moteur diesel de 184 chevaux. Il est proposé à 33990€ avec une boîte manuelle et 35290€ avec cette boîte automatique à 6 rapports. Pour le lancement, ce Captiva 4WD 184ch est à 30790€.
On aime bien
- Motorisation discrète
- Equipement complet
- Espace à bord
On aime moins
- 4x4 que sur le 184ch
- Quelques équipements
- Arrière inchangé
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