Essai Ford B-Max 1.6 TDCi 95

Essai Ford B-Max 1.6 TDCi 95

Par Jean-Michel Lainé le .

Ce minispace offre une réelle alternative ergonomique pour ceux qui en on marre de se casser le dos en installant leurs enfants dans des sièges auto. On connaissait quelques rares portes antagonistes, Ford lance les portières coulissantes sans montant.

Ceux qui installent plusieurs fois par jours un enfant dans un siège bébé connaissent les contorsions imposées par l'exercice. Face à ce problème, l'Opel Meriva avait apporté une réponse avec ses portes antagonistes. Cette année Ford en apporte une autre avec ses portes qui incluent le montant du milieu, c'est-à-dire que lorsqu'on ouvre les portes, le montant central n'est plus là pour entraver les mouvements ni l'accès à bord. L'idée est d'offrir un accessibilité maximale aux places arrière de ce petit monospace en gardant la facilité d'ouverture d'une porte coulissante lorsqu'on stationne dans un parking souterrain par exemple. Voici le B-Max à l'essai avec une motorisation diesel 1.6 TDCi de 95 chevaux.

Le design ne diffère guère de celui des C-Max ou S-Max, l'air de famille est évident que ce soit au niveau de la calandre, des optiques à l'avant, des feux à l'arrière comme de la silhouette en général, on reconnaît ce monospace Ford au premier coup d'oeil. L'intérêt de ce minispace face à ses concurrents réside principalement dans la cinématique de ses portes. Les portes avant et arrière peuvent s'ouvrir indépendamment l'une de l'autre, à l'ouverture comme à la fermeture. Avec le montant central intégré qui pèse dans la porte coulissante, la fermeture de l'intérieur peut par contre s'avérer difficile pour les petits bras d'un enfant en comparaison avec un autre système. Il faudra aussi qu'il fasse attention à ne pas accrocher la gaine en bas de la porte avec son pied en grimpant sur son siège. En revanche, l'accessibilité est remarquable pour un véhicule de 4,08 mètres. Prendre place à bord ou installer un enfant dans un siège auto est bien plus facile, et pour transporter quelques affaires encombrantes, les dossiers s'abaissent pour offrir un plancher plat toujours pratique. A l'avant, la ceinture de sécurité est intégrée au siège pour ne pas être dépendant de ce montant qui suit la porte coulissante.

A l'intérieur, l'équipement peut être très complet selon les finitions et les options choisies. Ford propose par exemple avec Microsoft, le système SYNC qui permet de piloter par des commandes vocales son téléphone mobile, de demander au système de lire les SMS reçus, de changer sa programmation musicale même si on a branché un baladeur numérique sur le port USB/iPod ou via le Bluetooth. On note au passage que pour alimenter ses appareils électroniques, qu'une prise 12V est présente en bas de la console centrale et entre les deux sièges. L'écran en haut de la console centrale affiche toutes les informations. Cette console comprend toujours de nombreux boutons avec une ergonomie pas forcément facile à appréhendée mais sans doute un peu plus simple tout de même que ce qui nous avait été proposé par la marque sur les derniers modèles. Pour la sécurité, SYNC comprend le service d'appel d'urgence en cas d'accident. Il n'est pas possible de le déclencher manuellement, c'est uniquement en cas de déclenchement d'airbag ou de choc qui coupent par exemple l'arrivée d'essence, que l'appel est fait. Dans le même registre de la sécurité, le système de freinage d'urgence automatique à basse vitesse est présent sur le B-Max mais uniquement en option à 300 euros quelle que soit la finition.

A la conduite, même si on n'a pas le ressenti que peut offrir un C-Max par exemple, le B-Max s'avère agréable face à ses concurrents. Le moteur TDCi mériterait certainement un peu plus de 95 chevaux pour doubler plus franchement et offrir un peu plus d'allonge, il mais ne pénalise pas une conduite familiale pour autant. La prise de roulis est modérée et la conduite dans les standards de la catégorie. L'ambiance à bord, en dehors de la conduite un peu surélevée est proche de ce qu'on retrouve sur des berlines de la marque. Face à ses concurrents qui ont davantage un air de monospace tels que les Citroën C3 Picasso, Fiat 500 L, Renault Modus, Honda Jazz ou encore Opel Mériva, le Ford B-Max semble un peu plus dynamique à la conduite. Dans la gamme, on trouve également le moteur 1.0 litre écoboost de 120 chevaux découvert sur la Focus. Non testé, il s'affiche comme le plus puissant sous le capot de ce minispace.

Bilan essai Ford B-Max 1.6 TDCi 95
Bilan essai Ford B-Max 1.6 TDCi 95

Bilan essai Ford B-Max 1.6 TDCi 95

Au final, le B-Max propose une solution d'accessibilité originale et convaincante, même si les portes sont du coup un peu plus lourdes que chez les concurrents, sans lésiner sur la sécurité puisque ce minispace a obtenu 5 étoiles Euro Ncap qui comprend notamment des tests de chocs latéraux. Les portes sont bien sûr un peu lourdes pour les petits bras d'un enfant, mais on s'en doutait avec le report du montant central dans les portes, par contre il faudra faite attention à ne pas accrocher la gaine avec le pied lorsqu'on prend place à l'arrière. On apprécie l'offre d'équipement importante pour permettre de profiter d'un petit monospace équipé comme ses grands frères. Ceci comprend des équipements d'info-divertissements connectés avec la commande vocale avec le système SYNC, mais aussi des équipements de sécurité avec par exemple le freinage automatique d'urgence à faible allure qui peut éviter de petits accrochages en ville. Coté tarifs, la gamme essence débute à 15800 euros, la gamme diesel à 18050 euros, soit 2250 euros de plus. Le modèle essayé est lui disponible à partir de 19050 euros en finition Trend, le 2e sur les 4 proposés.

On aime bien

  • L'absence de montant central
  • Le dessin dynamique
  • L'offre d'équipement

On aime moins

  • La manipulation de la porte arrière depuis l'intérieur
  • L'ergonomie avec tous les boutons
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Photos essai Ford B-Max 1.6 TDCi 95

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