Essai Mazda Mazda6 2.2 MZR-CD 129

Essai Mazda Mazda6 2.2 MZR-CD 129

Par Jean-Michel Lainé le .

La Mazda6 profite d'un léger facelift pour un léger changement de motorisation d'entrée de gamme. Le MZR-CD 129 remplace le 125ch

La Mazda6 est restylée, légèrement. Elle en profite pour changer de motorisation, légèrement aussi. Par rapport à l'ancienne, la nouvelle Mazda 6 offre une face avant différente, surtout sur le bas du bouclier avec les antibrouillards. Les projecteurs et les feux ont des inserts chromés, et de nouveaux modèles de jantes viennent s'ajouter à une nouvelle palette de couleurs pour s'affirmer un peu plus dans le paysage des berlines familiales. A l'intérieur, le travail a porté sur la qualité perçue qui monte un peu en finition grâce à un habillage noir de la console centrale et divers inserts chromés sur les boutons et les cadrans. Pas de grands changements donc, juste des petites touches pour faire évoluer la familiale de la marque japonaise. Il va donc falloir ouvrir l'oeil pour distinguer la nouvelle génération de Mazda6. Le bloc MZR-CD 2.2 diesel en profite pour évoluer un peu aussi. Les nouveaux turbocompresseurs plus petits sont censés offrir un gain de réactivité à l'usage. Il est décliné en 3 niveaux de puissance dont ce 129 chevaux que nous essayons avec une boîte manuelle à 6 rapports.

Le 4 cylindres a toujours une cylindrée de 2184 cm3 mais gagne un peu en performance sur le papier. Il passe maintenant à 129 à 3500tr/min contre 125 auparavant au même régime et à un couple un peu plus significatif puisqu'il passe de 310 à 340Nm sur la même plage d'utilisation de 1800 à 2600tr/min. Comme sur l'ancien bloc, inutile d'aller chercher de l'agrément en haut, on reste dans cette plage de régimes strictement identique pour en profiter sans trop consommer. Dans ce cas, les reprises sont correctes et une certaine souplesse est au rendez-vous. Au-delà, la sonorité du moteur est bien plus présente et même si c'est surement un peu moins le cas, la motorisation s'essouffle rapidement lorsque le rythme augmente un peu. Cette motorisation, puissance standard selon Mazda, est suffisante en usage courant. Les amateurs de conduite ou qui roulent souvent avec toute la famille, se tourneront sans doute sur une version un peu plus musclée. Toutefois, sur autoroute en roulant aux vitesses légales (environ), le bloc diesel de 129 chevaux reste assez discret et le gain de couple permet de doubler plus facilement tout en restant sur le sixième et dernier rapport. Sur notre essai en roulage mixte, la consommation semble avoir suivi le chemin des performances avec une légère hausse. Dynamiquement, Mazda assure avoir travaillé sur les suspensions pour une tenue de route et un confort améliorés, difficile de se faire une idée avec des changements sans doute assez discrets là aussi, mais le niveau est au moins équivalent à la version précédente.

Le facelift n'a rien changé au confort, la place à l'avant comme à l'arrière est correcte. Avec suffisamment d'espace pour les genoux à l'arrière et des assises larges, on peut s'engager pour un long voyage avec un bon niveau de confort. De même, le coffre est suffisamment vaste pour les bagages de toute la famille. La sobriété de l'intérieur a donc fait l'objet d'attention à l'occasion de ce facelift. Il faut reconnaître que même si l'ensemble est toujours un peu froid, les ajouts de touches chromées et du noir laqué sur la console centrale donnent une touche plus haut de gamme à cette Mazda 6. L'avant est donc bien plus agréable à l'oeil comme au toucher. Le tableau de bord est toujours aussi simple avec ses quatre cadrans sans réel contraste. De son côté la console centrale est toujours sobre même si elle a gagné en élégance. Tout en haut, on trouve un afficheur avec les températures de la climatisation, les informations audio et l'heure. Ceci permet de tout voir d'un coup d'oeil sans trop quitter la route des yeux, c'est très bien. Les boutons pour l'utilisation de l'audio et de la climatisation bi-zone sont fonctionnels : un bouton pour une fonction. Il n'y avait ni navigation ni ordinateur de bord complet sur cette version à l'essai mais un petit afficheur au centre du tableau de bord donne les totalisateurs kilométriques et la température extérieur.

Un point fort de cette Mazda6 dans la catégorie est sans aucun doute sa ligne extérieure. On avait remarqué lors du dernier essai, qu'elle ne passait pas inaperçue. Le facelift n'y change rien, la Mazda6 est une berline familiale qui est visiblement assez remarquée par les passants. La ligne de cette Mazda6 est toujours dynamique, surtout la face avant retravaillée avec un bas de bouclier encore un peu plus sportif. On retrouve toujours la descente de la ligne de toit proche de ce qu'on trouve sur certains coupés. Il en va de même à l'arrière, avec ses nouveaux feux et un léger becquet sur le coffre, pour une image qui mixte élégance et dynamisme. Quoiqu'il en soit, le facelift étant léger les différences le sont aussi, mais il faut reconnaître que la Mazda6 est regardée.

Bilan essai Mazda Mazda6 2.2 MZR-CD 129
Bilan essai Mazda Mazda6 2.2 MZR-CD 129

Bilan essai Mazda Mazda6 2.2 MZR-CD 129

Comme avant son facelift, la Mazda6 dénote dans la production des berlines japonaises par un dessin dynamique et élégant. Le facelift y a ajouté une touche plus dynamique à l'extérieur, notamment avec les bas de bouclier, et une finition à la qualité perçue en hausse à l'intérieur. Ce travail ne donne pas nécessairement un intérieur plus chaleureux, mais l'ajout de chromes et de finition noire façon laquée offre à l'oeil un aspect plus haut de gamme. La console centrale est plus soignée tout en restant très fonctionnelle à l'usage. Ce qu'on apprécie le plus à l'intérieur, c'est l'espace disponible à l'avant comme à l'arrière avec des sièges confortables et une place aux genoux très correcte. Le nouveau moteur diesel 2.2 turbocompressé de 129 chevaux offre aussi un petit gain de couple intéressant puisqu'il passe de 310 à 340Nm. L'agrément y gagne un peu, surtout lorsqu'on reste dans sa plage d'utilisation. Le gain est plus perceptible sur le réseau autoroutier où le bloc est plus dynamique même en restant sur le sixième rapport, ce n'est pas désagréable pour doubler. Malgré tout, si vous roulez souvent avec toute la famille ou que votre conduite est un peu engagée, sans doute que le moteur de 163 chevaux vous conviendra bien mieux. Celui-ci de 129 chevaux répond sans encombre à un usage quotidien. Sur notre roulage mixte, la consommation semble avoir suivi la tendance des performances en grimpant un peu, en comparaison avec le bloc 125 chevaux qu'il remplace. Quoi qu'il en soit, cette nouvelle Mazda 6 est une auto qui est remarquée dans la catégorie. Bien entendu tout le monde ne se retourne pas sur son passage, mais elle ne passe pas inaperçue pour autant. On attend avec impatience ce que nous promet le concept car Shinari qui préfigure les futures berlines de la marque !

On aime bien

  • Ligne plus dynamique
  • Motorisation disponible
  • Espace intérieur

On aime moins

  • Intérieur moins froid
  • Conso en légère hausse
  • Equipement sur cette version
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Photos essai Mazda Mazda6 2.2 MZR-CD 129

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