Essai Mercedes CLC 220 CDI

Essai Mercedes CLC 220 CDI

Par Jean-Michel Lainé le .

Le coupé sport CLC revient avec un design extérieur profondément modifié visant à lui donner encore plus de dynamisme

Le coupé sport CLC revient avec un design extérieur profondément modifié, notamment l'arrière, visant à lui donner encore plus de dynamisme et de toutes nouvelles fonctions télématiques pour le second semestre. Le 220CDI est équipé d'une motorisation diesel développant 150cv et d'une boîte de vitesse manuelle à 6 rapports permettant d'économiser du carburant et d'éviter un malus écologique puisqu'il n'émet que 156g/km de CO2.

Commençons par ce qui se voit sur le dernier né de la firme de Stuttgart. A l'extérieur, tout a été revu depuis le capot et la calandre jusqu'au hayon arrière en passant par les très élégants rétroviseurs avec les rappels de clignotants en forme de flèche. L'arrière a fait preuve de plus d'attention avec la suppression de la partie vitrée sur le hayon, un pare-choc style diffuseur (Pack Sport) et un troisième feu stop sur presque toute la largeur du hayon.

L'intérieur n'est pas oublié avec le volant cuir multifonctions qui intègre des boutons plus discrets et ergonomiques ainsi qu'un petit rappel alu pour le côté sportif. Le tableau de bord a été particulièrement soigné avec l'ordinateur de bord plus fin et les quatre cadrans à aiguilles cerclés de blanc qui tranche particulièrement avec le fond totalement noir de l'ancienne version. Enfin, la console centrale fait la part belle à l'aluminium pour accentuer l'orientation sportive de la cette Mercedes.

La gamme de motorisations ne change pas, on trouve donc deux moteurs diesel 200 et 220 CDI de même cylindrée et quatre motorisations essence de 143 à 272 chevaux, 180K et 200K pour les 4 cylindres, 230 et 350 pour les 6 cylindres. Le 220CDI essayé est donc animé par un quatre cylindres de 2148cm3 qui développe 150cv à 4200tr/min et 340Nm à 2000tr/min et une boîte de vitesse manuelle à six rapports. Le couple très appréciable offre de bonnes reprises dès les 2000tr/min passés. La zone rouge à 4500 est assez rapidement atteinte, on utilise donc le plus souvent les derniers rapports en profitant du couple pour adapter son allure sans nécessairement changer de rapport. Les changements mériteraient sans doute d'être un peu plus rapides sur un Coupé Sport mais ceci-ci viendra à l'usage. Sur les routes variées empruntées autour de Sainte Maxime, la consommation a oscillé entre 10 et 11 litres aux 100km.

Le Pack Sport dont est équipée cette Mercedes comprend en autres des jantes 18 pouces, des pneus larges de 225 à l'avant et 245 à l'arrière pour la motricité, un train de roulement Sport surbaissé, des touches de style comme le pare-choc arrière look diffuseur, le troisième feu stop fumé, les feux arrières teintés et les silencieux inox. Par rapport à son homologue à essence, il ne lui manque que la sonorité sportive

. Il faut ajouter à tout ceci la fameuse direction paramétrique avec sa démultiplication sportive qui fait merveille dans les enchaînements serrés en limitant les rotations du volant. La direction ferme et précise permet ainsi de passer d'un virage à l'autre en effectuant moins de mouvements, c'est moins fatigant et surtout bien plus efficace.

Le châssis procure un bon compromis entre confort et sportivité, le délestage limité permet de passer les virages à bonne allure et l'accord de suspension assure un confort routier très agréable au fil des kilomètres. Dans le même esprit, le freinage puissant propose une attaque onctueuse qui évitera de se faire malmener lorsque la conduite n'est pas à l'heure des performances mais plutôt à celle du tourisme.

A bord, l'accueil n'est pas en reste. Bien évidemment, les deux portes ne donnent pas autant d'aisance pour s'asseoir à l'arrière qu'une berline avec ses quatre portes, mais ce coupé s'en tire bien avec une accessibilité très correcte surtout qu'une fois installé, on s'y trouve relativement bien. Pour le conducteur, seule la lunette arrière de petite taille limitera la vue dans le rétroviseur central, comme sur une auto plus sportive en quelque sorte.

Enfin, le CLC adopte un équipement d'info-divertissement de premier ordre qui vient directement de la gamme prestige : écran couleur, double tuner, volume asservi, interface BlueTooth pour le téléphone, branchement de son iPod ou de sa clé USB et une interface multimédia qui se commande depuis le volant multifonction. On trouve bien entendu la navigation avec la carte de l'Europe, mais aussi un chargeur 6CD et la commande vocale Linguatronic enrichie par Mercedes.

Bilan essai Mercedes CLC 220 CDI
Bilan essai Mercedes CLC 220 CDI

Bilan essai Mercedes CLC 220 CDI

Au final, le nouveau CLC fait la liaison entre un équipement riche inspiré des gammes de prestige de la marque allemande et ses modèles plus sportifs. Un juste milieu avec un dessin dynamique et très soigné, qu'on utilise avec plaisir quotidiennement, pour un petit week-end touristique ou pour quelques instants de sportivité. Le CLC 220 CDI est proposé à partir de 31600€. Le modèle essayé comprend le Pack Sport à 1600€.

On aime bien

  • le nouvel arrière très dynamique
  • le confort et l'ambiance à bord
  • l'équipement d'info-divertissement

On aime moins

  • la sonorité peu en phase
  • boîte de vitesse un peu lente
  • marche arrière difficile à passer
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