Essai Suzuki Splash 1.2 GLS

Essai Suzuki Splash 1.2 GLS

Par Jean-Michel Lainé le .

La WagonR disparaît du catalogue et la Splash arrive avec une toute nouvelle orientation en se présentant comme un mini MPV

La WagonR disparaît du catalogue et la Splash y arrive avec une toute nouvelle orientation. Produite depuis décembre 2007 en Hongrie (à Esztergom précisément) dans l'usine qui produit déjà la Swift et la SX4 pour Suzuki ainsi que la Fiat Sedici et la seconde génération de l'Opel Agila.

La Splash se présente comme un mini MPV (Multi Purpose Vehicule ou véhicule multi usage en français). Exit le dessin cubique que l'on connaissait sur ce genre de petites autos, la Suzuki soigne sa ligne pour un look moderne, dynamique et même aérodynamique puisque le coefficient éponyme est de 0.32. Avec ses 5 places et 5 portes, cette auto est destinée aux jeunes familles qui se déplacent le plus souvent en ville mais qui souhaitent également s'en échapper de temps en temps sans être trop à l'étroit.

La Splash exprime aussi sa vivacité par ses coloris puisque deux d'entre eux ont été créés spécialement par cette petite citadine : le vert tropical et le turquoise lagon. Les couleurs peuvent être rappelées à l'intérieur avec le turquoise ou le bleu qu'on retrouvera sur les garnitures de portières, les sièges et même la planche de bord.

Par rapport à la Swift dont elle partage la même plate-forme technique, la Splash mesure 5cm de moins en longueur, 1 de moins en largeur et 9cm de plus en hauteur. Ce gain en hauteur est utilisé pour offrir une position de conduite plus élevée donc une meilleure visibilité mais aussi plus de facilité pour y entrer et en sortir. La longueur réduite est destinée à facilité son usage urbain.

Installé à bord, on trouve de nombreux petits rangements pour son téléphone dans la console centrale, ses lunettes au plafond, son portefeuille dans le compartiment sur la planche de bord ou encore des bouteilles d'eau dans les portières. Le tableau de bord comprend un gros tachymètre sur fond blanc encerclé par les divers témoins. A l'intérieur en bas, on trouve un afficheur numérique qui indique diverses informations comme le kilométrage partiel ou la consommation de carburant.

Le modèle essayé est équipé du moteur 4 cylindres 16 soupapes essence d'1.2 litres de 86cv avec une boîte manuelle à 5 rapports. Tant qu'on ne vient pas chercher la zone rouge à un peu plus de 6000tr/min, le moteur se montre silencieux et dynamique pour un usage urbain. Dans cette version, les reprises sont assez vives pour faire un dépassement sans encombre et se faufiler en ville. Une fois sortie des rues encombrées, la Splash incite à une conduite en douceur sur les grands axes, le moteur ne permettant pas de franches accélérations à vitesse soutenue.

Sur les petites routes de l'arrière pays niçois, la Splash montre un dynamisme très sympathique même si on est au volant d'une citadine. Le moteur monte en régime facilement pour reprendre à la sortie d'une courbe par exemple et la vitesse moyenne est finalement très correcte. En revanche pour entrer dans un virage, le frein moteur se montre discret et oblige le plus souvent à utiliser les freins et à descendre un rapport.

Le levier de changement de vitesses est monté en hauteur pour une plus grande facilité d'utilisation, mais les changements de rapports demandent de l'attention pour les enchaîner facilement, le levier ne va pas tout seul vers le rapport suivant. Passée cette surprise des premiers instants, rien de réellement gênant, on s'y habitue en quelques kilomètres.

Le comportement dynamique semble sur ces quelques dizaines de kilomètres plutôt réussi et adapté aux routes d'Europe occidentale. La trajectoire est précise et ne nécessite pas réellement d'ajustement au fil des virages pour une conduite standard. L'ESP est là (en option) en cas d'excès de confiance... Le compromis entre le confort et la sensation de la route semble bien trouvé.

Akira Kamio qui est à l'origine de la conception de la Splash désirait que la voiture offre les avantages d'une camionnette sans en avoir l'aspect. Il faut avouer, que extérieurement, l'image du "cube" est oubliée. Avec 3.72m de long, 1.68m de large et 1.59m de haut, il ne faut certes pas avoir envie de transporter une armoire mais la Splash est capable d'offrir un volume de coffre de plus de 1000 litres en rabattant la banquette arrière.

Dans cette configuration, le plancher est totalement plat et donc parfaitement logeable. En plus d'être pratique, la manoeuvre se fait en quelques secondes à l'aide de poignées sur le dessus du dossier. La banquette est rabattue en un tour de main ! Il faut noter que la Splash en version 1.0 GL ne dispose pas d'une banquette en deux parties comme celle-ci (60:40) mais d'une banquette en une seule partie.

Bilan essai Suzuki Splash 1.2 GLS

Avec son intérieur spacieux, modulable, pratique et coloré, la Splash est une petite citadine sympathique pour un usage quotidien. Elle saura même se transformer en petit utilitaire avec sa banquette qui laisse un fond plat. Pour les week-ends, le petit coffre ne permettra pas de transporter 4 personnes et les bagages comme on peut s'y attendre au regard des dimensions, en dehors de ce point, la petite dernière du constructeur japonais s'est montrée agréable à la conduite et pratique, il ne reste plus qu'à attendre le printemps pour la découvrir en concession.

Modèle essayé : Splash essence 1.2 GLS
Boîte de vitesse manuelle 5 rapports
Kilométrage du véhicule : 750km.
Equipement : compte tours, airbag, antibrouillard, indicateur de consommation, banquette arrière en 2 partie, lecteur de CD, climatisation

Prix publics conseillés (disponible au printemps 2008) :
Splash 1.0 GL essence (65cv, 5.0 litres/100km) : 9890€
Splash 1.2 GLS essence (86cv, 5.5 litres/100km) : 11690€ (boîte manuelle)
Splash 1.2 GLS essence (86cv, 5.5 litres/100km) : 12690€ (boîte automatique)
Splash 1.3 DDiS diesel (75cv, 4.5 litres/100km) : 13090€
La boîte automatique ne sera disponible que sur la motorisation 1.2 essence.
Garantie 3 ans ou 100000km.

Emission de CO2 (Tous les moteurs sont Euro 4) :
Splash 1.0 GL essence (3 cylindres) : 120g/km
Splash 1.2 GLS essence: 131g/km (142g/km avec la boîte automatique)
Splash 1.3 DDiS diesel : 120g/km (Particules : 0,021g/km, 0g/km avec le filtre à particules)

On aime bien

  • la bouille sympatoche
  • la modularité
  • la position de conduite
  • les coloris dynamiques

On aime moins

  • la sélection des rapports
  • le frein moteur faible
  • le compte-tours rapporté
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Photos essai Suzuki Splash 1.2 GLS

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