Essai Sym Symphony 125

Essai Sym Symphony 125

Par Jean-Michel Lainé le .

Ce scooter bien moins moderne que ses concurrents par son dessin, sa partie cycle et son moteur, se place avec un prix plancher

Le Sym Symphony 125 est un scooter à grandes roues de 16 pouces. Bien moins moderne que ses principaux concurrents par son dessin, sa partie cycle et par sa motorisation refroidie par air, il propose des avantages et des inconvénients similaires. Si les performances, sa tenue de route et son freinage sont moindres, il se place avec un prix plancher.

Confort <rank>2

La selle creusée oblige à prendre place devant. Sa hauteur et son étroitesse permettent de bien voir la route et de ne pas avoir de mal à poser les pieds au sol même en n'étant pas trop grand. Comme les autres scooters dans la catégorie, la ligne fine du Symphony et l'absence de pare-brise font que la protection est réduite. Le passager est placé sur une selle correcte et a pour lui deux repose-pieds métalliques ainsi que deux grandes poignées pour se tenir.

Pratique <rank>3

Le coffre bascule vers l'avant. De forme ronde, il est assez profond mais une bosse au fond vient limiter le volume offert. On place toute de même casque Jet à l'intérieur de ce coffre non éclairé. Le plancher plat accueille un sac qu'on peut maintenir avec l'accroche sac (non sécurisé) qui est présent dans le tablier. Enfin, un porte-paquet permettra de transporter quelque chose d'encombrant ou de mettre un top case.

Equipement <rank>2

Le tableau de bord est réduit à sa plus simple expression ou presque. Seule la jauge à aiguille empêche de dire qu'il est minimaliste. En dehors de l'aiguille qui indique la vitesse et du totalisateur à rouleau, il n'y a même pas une montre ! Cela aura au moins l'avantage de ne pas décharger la batterie en période d'hivernage... Le Symphony est équipé d'une béquille centrale et chose rare sur une grandes roues, d'une béquille latérale. Celle-ci se replie automatiquement. Un kick est là pour démarrer le scooter en cas de batterie insuffisamment chargée.

Performance <rank>2

Le monocylindre 4 temps à refroidissement par air ne développe que 8.8 chevaux. Avec une vitesse de pointe proche des 95km/h et un cap des 80km/h difficile à passer, il n'est pas vraiment à l'aise sur les grands axes urbains. C'est en ville qu'il se montre le plus agréable avec un démarrage assez punchy au regard des performances annoncées. Ensuite, il se laisse mener en affichant une grande facilité dans les manoeuvres pour se faufiler entre les voitures.

Sécurité <rank>2

Les grandes roues à petits pneus (90 de large) profitent à la maniabilité du Symphony. La fourche et la suspension très souples contribuent au confort de roulage. Le freinage, à disque à l'avant et à tambour à l'arrière, manque de puissance. Si les suspensions collent finalement bien à l'usage et aux performances affichées du Symphony 125, le freinage peut toutefois s'avérer limite sur des situations d'urgence.

Bilan essai Sym Symphony 125
Bilan essai Sym Symphony 125

Bilan essai Sym Symphony 125

Le Sym Symphony 125 apparaît donc comme un scooter grandes roues de l'ancienne génération en comparaison avec la concurrence. Les performances sont en retrait et le freinage manque de conviction. Il n'y a que sur les aspects pratiques où une comparaison peut être faite.

Quoi qu'il en soit, il y a un domaine ou le Sym Symphony 125 reste imbattable, c'est le prix. Pour rester en ville, faire ses petits déplacements quotidiens pour le boulot ou les loisirs, avec une consommation et un entretien des plus réduits, il est certainement très bien placé.

On aime bien

  • grandes roues pas cher
  • légèreté pour la prise en main

On aime moins

  • freinage manque de puissance
  • suspensions trop souples
  • tableau de bord rudimentaire
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Photos essai Sym Symphony 125

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